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On that Trade Tree and that Backlash |
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Who would have thought back in 2018 when the Canadiens sent its disgruntled captain to the Vegas Golden Knights that less than 4 years later the Knights would be forced to give him away for nothing? Probably no one back then, but now? It’s hardly surprising, Vegas has showed to lack vision and to use an act first, think later approach. Back at the trade deadline in 2018, the Nevada outfit sent 3 picks to Detroit to obtain the services of Tomas Tatar, their 2018 first round pick (who became Joe Veleno), their 2019 2nd round pick (Robert Mastrosimone) and their 2021 3rd round pick (Aidan Hreschuk). At the time, the then GM George McPhee said: “I didn’t want to take anything out of our line-up. And I did not want to give assets away for rental players. So we were delighted to be able to pick up Tomas Tatar for draft picks today”. A few months later, Vegas made it to the cup final, but its shiny new player was watching most of the playoffs from the press box.
Prior to the start of the 2018-2019 season, Vegas then sent Tomas Tatar, along with Nick Suzuki and a 2019 2nd round pick who would become Samuel Fagemo to the Canadiens in exchange for Max Pacioretty with the Habs having to retain 10% of their former captain salary. At the time, Pacioretty was one of the most prolific scorers available on the market and to be fair, he didn’t disappoint in Vegas. In 294 games regular season games played in the desert, he notched 194 points and gathered 30 more in 36 playoffs games with them. Meanwhile, Montreal ended up using Vegas’ throw in in the trade as its 1st line left winger for 3 seasons before letting him walk away in free agency after 2 underwhelming performances in the playoffs. The true gem in that trade for the Habs though has been the then prospect they acquired Nick Suzuki, he’s currently the Canadiens’ first line center and the first building block of the more attacking version of the Habs having signed an 8-year $63 M deal last October.
A leopard doesn’t change its spots though and when Jack Eichel became available, Vegas just had to have him. There was a shiny new toy on the market, and they went for it, they sent Alex Tuch, Peyton Krebs a 2022 first round pick (Noah Östlund) and a 2023 2nd round pick to Buffalo in return for the Sabres captain and a 2023 3rd round pick. The problem with this particular shiny new toy though was that he came with a $10 M cap hit and when Mark Stone was ready to come off LTIR last season, the Knight couldn’t really activate him. The solution? Make room by trading away Pacioretty, but because of their cap crunch, the Knights couldn’t even get a player in return, they had to sweeten the deal by adding Dylan Coghlan and all they could get was future considerations. For a second time in as many off seasons, Vegas has given away one of its best players. Last time around, it was inaugural face of the franchise and reigning Vezina Trophy winner Marc-André Fleury and now, it’s one of their most productive forwards over the last four years. Bottom line? If you just must have every shiny new toy which hits the market, eventually you won’t be able to fit them all in your toybox and you’ll have to give some to good will. What happens in Vegas might stay in Vegas, but it’s a different story for those who are traded or sign in Vegas. In the end, the Canadiens definitely won that 2018 trade and Vegas is starting to make a name for itself as a place that sees its player as nothing more than numbers, even without the cap crunch, they may find free agency tougher than it was at first in the coming years.
While the Knights are treating their players like disposable wipes and chucking them away when they want someone else, Johnny Gaudreau is catching a lot of heat for walking out on the Flames as a free agent and signing a 7-year $68.25 M deal with the Columbus Blue Jackets. Why? Because Calgary offered him more money and he still left. Personally, I don’t get where the hate is coming from. Are you still working with your first employer because they gave you your first chance? If you’re an adult, chances are, you’re not. You are free to chose where you want to work and the same applies to professional athletes once they reach the unrestricted free agent status. It’s up to the team to wise up and foresee that the athlete won’t stay long term and trade them away for assets before they walk out. I feel for Flames fans, but their anger is misguided and should be aimed at Brad Treliving, it was his job to handle the Gaudreau situation better. There is no such thing as forced labor anymore (well except maybe in Russia by the sound of things) and Johnny Hockey was within his rights to move on. Hopefully, the Jets are paying attention to this situation. Pierre-Luc Dubois has been crystal clear with them, he’s not staying long-term, they’d do well to take the Gaudreau situation as a warning and avoid falling in the same pitfall.
Qui aurait pensée n 2018 quand les Canadiens ont envoyé leur capitaine mécontent aux Knights de Las Vegas que moins de 4 ans plus tard, ceux-ci seraient forcé de le donner pour absolument rien? Probablement personne à cette époque, mais aujourd’hui? Ce n’est même pas surprenant, les Knights ont démontré qu’ils utilisent une approche “agir maintenant et penser plus tard”. À la date limite des transactions en 2018, l’équipe du Nevada avait envoyé 3 choix de repêchage aux Red Wings pour mettre la main sur Tomas Tatar, leur premier choix de 2018 (Joe Veleno), leur choix de 2e ronde en 2019 (Robert Mastrosimone) et leur choix de 3e ronde en 2021 (Aidan Hreschuk). À ce moment le DG de l’époque George McPhee avait dit: « Je ne voulais pas sortir quelqu’un de notre alignement. Et je ne voulais pas sacrifier de joueurs pour un joueur de location. Donc, nous sommes enchantés d’avoir obtenu Tomas Tatar pour des choix de repêchage aujourd’hui. » Quelques mois plus tard, Vegas s’est rendu en finale de la Coupe Stanley, mais son tout nouveau jouet a passé la majorité du tournoi printanier sur la galerie de presse.
Avant le début de la saison 2018-2019, Vegas a envoyé Tomas Tatar, Nick Suzuki et un choix de 2e ronde en 2019 qui est devenu Samuel Fagemo aux Canadiens alors que les Habs n’ont eu qu’à retenir 10% du salaire de leur ancien capitaine. A cette époque, Pacioretty était le meilleur marqueur disponible sur le marché et pour être honnête, il n’a pas été un deception dans le désert. En 294 matchs de saison régulière il est allé chercher 194 points en plus d’en accumulé 30 de plus en 36 matchs des séries. Pendant ce temps, Montréal a utilisé Tatar, que Vegas avait insisté pour inclure à la transaction comme ailier gauche de sa première ligne pendant 3 ans avant de le laisser partir sur le marché des agents libres après des performances décevantes en séries deux années en ligne. Le diamant brut de cet échange pour le CH par contre a été Nick Suzuki, il est présentement le 1er centre du Tricolore et la première pièce de la fondation ce ces nouveaux Habs plus orientés vers l’attaque, lui qui a signé un contrat de 8 ans pour 63 M$ en octobre dernier.
On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace cependant et quand Jack Eichel est devenu disponible, Vegas le voulait. Il y avait un tout nouveau jouet sur le marché, et ils ont tout fait pour l’avoir, envoyant Alex Tuch, Payton Krebs, un premier choix en 2022 (Noah Ostlund) et un 2e choix en 2023 à Buffalo en retour de leur capitaine et d’un choix de 3e ronde en 2023. Le problème avec ce tout nouveau jouet pas contre, c’était qu’il avait un impact de 10 M$ sur la masse salariale alors quand Mark Stone a été prêt à revenir au jeu, les Knights n’avaient pas les moyens de l’activer. La solution? Faire de la place en échangeant Pacioretty, mais vu le peu d’espace sur la masse salariale, les Knights n’ont même pas pu obtenir un joueur en retour et ils ont même dû ajouter Dylan Coghlan au marché pour que les Canes leur donne des considérations futures. Pour une deuxième fois en autant de saisons mortes, Vegas a donné un de ses meilleurs joueurs. La dernière fois, c’était le visage de la franchise au moment de sa création et le gagnant du trophée Vézina Marc-André Fleury et cette fois, c’est l’un de leurs joueurs les plus productifs des 4 dernières saisons. La morale de l’histoire? Quand on veut tous les nouveaux jouets, le coffre fini par être plein et on doit en donner certains à Centraide. Ce qui se passe à Vegas reste peut-être à Vegas, mais il en va tout autrement de ceux qui signent ou sont échangés là. Au final, le CH a définitivement remporté cet échange de 2018 et Vegas commence à se faire une réputation d’équipe qui traite ses joueurs comme de vulgaires numéros, même sans leur situation précaire sous le cap salarial, les Knights pourraient trouver que le marché des agents libres et beaucoup plus difficile que par les années passées.
Pendant que les Knights traitent leurs joueurs comme des mouchoirs bons pour les poubelles quand ils veulent quelqu’un d’autre, Johnny Gaudreau fait face à un barrage de critiques pour avoir quitté les Flames en tant qu’agent libre et avoir signé un pacte de 7 ans et 68.25 M$ avec les Blues Jackets. Pourquoi? Parce que les Flames lui avaient offert plus d’argent et il est quand même parti. Personnellement, je ne comprends pas d’où vient cette haine. Est-ce que vous travaillez toujours pour votre premier employeur parce qu’il vous a donné votre première chance? Si vous êtes un adulte, les chances sont que non. Vous êtes libre de choisir ou vous voulez travailler et il en va de même pour les joueurs professionnels quand ils deviennent agents libres sans restriction. C’est à l’équipe d’anticiper les coups et d’échanger l’athlète qui ne restera pas pour obtenir quelque chose en retour plutôt que de le perdre pour rien. C’est dommage pour les fans des Flames, mais leur colère devrait être dirigé vers Brad Treliving, c’était son travail d’obtenir quelque chose en retour de Gaudreau et il ne l’a pas fait. Les travaux forcés, ça n’existe plus (sauf peut-être en Russie si on en croit les nouvelles) et Johnny Hockey avait le droit de faire ce qu’il a fait. Espérons que les Jets de Winnipeg ont vu ce qui vient de se produire. Pierre-Luc Dubois leur a déjà dit qu’il ne restera pas à long-terme, ils feraient bien de voir l’affaire Gaudreau comme un sérieux avertissement et d’agir en conséquence pour ne pas tomber dans le même piège.