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What Went Wrong with the Canadiens |
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As you all know by now, Kent Hughes said last Thursday that he didn’t see a path for Carey Price to play in this upcoming season and that the goaltender would be headed to LTIR. This led to plenty of speculation about his future (you know where I stand on that), his place in history (I’ll cover that another time) and if the Canadiens had been wrong to build their team around a goaltender. The later stems from a Mitch Gallo statement of Twitter: “Don’t build around a goaltender, it’s the last piece you need” which he clarified by saying that it didn’t mean that good goaltending wasn’t needed to win, however.
Personally, I do not believe the Canadiens were wrong to build around Carey Price. The fact of the matter is, you’ve got to play with the cards you’re dealt. When Price was drafted 5th overall in 2005, it’s hard to argue that it wasn’t the best player available, and the Canadiens did need a goaltender at the time. If a diamond in the rough like Price falls in your hands, you take him and you have no choice but to build around him.
I believe the problem wasn’t the decision to build around Price, but rather how the built around him went. Marc Bergevin knew full well that he had an exceptional goalie on his hands but to support him, he chose to invest most of the team’s money on the blue line. A former defenseman himself, Bergevin had a soft spot for big punishing defensemen which was rather evident when he traded offensive minded blue liner P.K. Subban for Shea Weber and signed players like Ben Chiarot, Jordie Benn and Karl Alzner while letting Andrei Markov walk.
With what was arguably a wall in front of his net, the GM decided to dedicate most of his available cap space to the defensive side of play, neglecting the offense all together. Bergevin said it time and time again: “When you have Price in net and you make the playoffs, anything can happen”. He wasn’t wrong, Price proved it yet again in 2021 when he took the Canadiens to the Cup final, but to win, you need to score goals. No matter how great of a goalie Price was, he couldn’t score goals for this team, although more enough than not, he was acting like a 3rd defenseman that was better than the team’s regular defensemen to relaunch the attack.
We’ll never know what would have happened if Bergevin’s plan had been a bit more modern and favored puck moving defensemen rather than big ones who were making it harder on opponents to score when they already had to beat Carey Price to get on the scoresheet, but one thing’s for sure, Price would have appreciated some offensive support. In Price’s 15-year career, the Canadiens’ offence was above league average only 4 times. No matter how good your goaltender is, you will not win if you do not score.
In essence, what Bergevin did was the exact opposite of what the Edmonton Oilers have been doing, he built from the net out, they built from the offense. The Canadiens were defensively great with Price in net, but they just couldn’t win for lack of scoring, the Oilers are offensively brilliant with the likes of McDavid and Draisatl, but they couldn’t win either with subpar goaltending. In the end, hockey is a team’s game and it’s all about finding the right balance and that’s what went wrong for the Canadiens and how they wasted several years of Carey Price’s career essentially never providing him with a legitimate shot at the game’s biggest prize.
Comme vous le savez tous sans doute maintenant, Kent Hughes a déclaré jeudi dernier qu’il ne voyait pas comment Carey Price pourrait revenir au jeu pour la prochaine saison et qu’il se retrouverait sur la liste des blessés à long terme. Conséquemment, le gardien vedette est devenu le sujet de conversation principal non seulement en ville mais également sur les médias sociaux : qu’est-ce que l’avenir lui réserve (vous connaissez déjà mon opinion là-dessus), sa place dans l’histoire (je couvrirai cela un autre jour) et si le CH avait eu tort de bâtir sa formation autour de lui. Ce dernier sujet découlant d’une declaration de Mitch Gallo sur Twitter: “Il ne faut pas bâtir autour du gardien, c’est le dernier morceau nécessaire”, une affirmation qu’il a tempérée en ajoutant que cela ne voulait pas dire qu’il n’était pas nécessaire d’avoir un gardien de qualité pour gagner.
Personnellement, je ne crois pas que les Canadiens ont eu tort de bâtir autour de Carey Price. En effet, il faut jouer avec les cartes que l’on reçoit et quand le CH a repêché Price 5e au total en 2005, c’est difficile de dire qu’il n’était pas le meilleur joueur disponible, et le Tricolore avait effectivement besoin d’un gardien à l’époque. Si un diamant brut comme Price te tombe dans les mains, tu le prends et tu en fait ta pierre angulaire.
Selon moi, le problème n’était pas la décision de bâtir autour de Price mais il résidait plutôt dans la façon de bâtir autour de lui. Marc Bergevin savait parfaitement qu’il avait un gardien exceptionnel entre les mains, mais pour le supporter il a décidé de dépenser le plus clair de l’argent de l’équipe à la ligne bleue. Lui-même un ancien défenseur, Bergevin avait une préférence pour le style physique préconisé par les gros défenseurs, ce qui est évident quand on regarde son échange de P.K. Subban pour Shea Weber, ses signatures d’arrières comme Ben Chiarot, Jordie Benn et Karl Alzner et sa décision de laisser partir Andrei Markov.
Avec ce qui pourrait très bien être décrit comme un mur devant le filet en Price, le DG a tout de même insisté pour investir encore plus dans l’aspect défensif de son équipe, négligeant carrément l’offensive. Il l’a répété un nombre incalculable de fois: “Quand tu as Price dans les buts et que tut e rends en séries, tout peut arriver”. Il n’avait pas tort, Price l’a de nouveau prouvé en 2021 en menant le CH en finale de la Coupe Stanley. Mais pour gagner, il faut également marquer des buts, quelque chose que Price ne pouvait pas faire lui-même peu importe à quel point il était un bon gardien, même si plus souvent qu’autrement, il agissait comme un 3e défenseur et était meilleur que les défenseurs de l’équipe pour relancer l’attaque.
On ne saura jamais ce qui se serait passé si le plan de Bergevin avait été un peu plus moderne et s’il avait favorisé des défenseurs capables de bien bouger la rondelle plutôt qu’un style robuste qui rendait la tâche encore plus difficile à l’équipe adverse qui devait déjà compose avec Price, mais une chose est certaine : le principal intéressé aurait apprécié l’aide à l’attaque. Pendant les 15 ans de la carrière de Carey Price, l’attaque du CH a marqué plus que la moyenne de la ligue à 4 reprises seulement. Peu importe à quel point ton gardien est bon, tu ne gagneras pas si tu ne marques pas.
En gros, ce que Bergevin a fait c’est exactement l’opposé de ce que les Oilers d’Edmonton on fait, il a bâti à partir du filet vers l’avant, pendant qu’eux bâtissait de l’attaque vers l’arrière. Les Canadiens étaient très bon en défensive avec Price dans le filet, mais ils ne pouvaient pas gagner vu leur incapacité à marquer. Les Oilers eux sont brillants en attaque avec des joueurs comme McDavid et Draisatl, mais ils ne peuvent pas gagner non plus avec un gardien qui ne fait pas les arrêts. Finalement, le hockey est un sport d'équipe et la clé du succès, c’est de trouver le bon équilibre et c’est là que le CH a échoué, il a gâché la plus grande partie de la carrière de Carey Price en ne lui donnant jamais une équipe susceptible d’aspirer aux plus grands honneurs.