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Habs legend Ken Dryden is a prolific author, over the years, he’s released several bestsellers and the former goaltender turned lawyer has a way with words. If you haven’t read any of his books yet I highly recommend putting The Game and Game Change at the top of your reading list. If you’ve read those already though, it’s time to pick up Dryden’s latest opus: The Series: what I remember, what it felt like, what it feels like now. The book launched yesterday, and Dryden’s publisher decided to hold a Q and A with the author for those who had bought the autographed version of the book.
It turned out to be more of an interview lead by the host, but it was still an entertaining hour-long chat to watch. Given the subject of the book, the interview was focused on the 1972 Summit Series. I wasn’t born when those games were played, but I’ve heard many tales on it over the years and it was interesting to hear what Dryden had to say.
The former goaltender started by describing how different hockey was back then. In 1972, Canada was at the top of the game, nearly 95% of the NHL players were Canadians and the rest of the world knew it was Canada’s sport. However, when The Series started Canada was destroyed 7-3 in the first match which came as a shock not only to the players, but to the whole country. Back then, media coverage wasn’t so intense and on a Sunday morning, there was no newspapers or radio show to dissect the affront under a microscope and the shell-shocked Dryden was quite happy to stay in his hotel room in denial over what had happened…until he had to head to practice in readiness for game 2 of course.
For Dryden, the problem was that the Canadians were used to playing hockey 7 months of the year and just take it easy during the off-season. As long as you got to training camp at your ideal weight, you had time to get into game shape, but that wasn’t the case for the Soviets. The USSR started playing hockey after the second world war and just like in everything else, they wanted to be at the very top, to be the best in the world at it and to do so, it was decided that they would be playing for 11 months a year and so when they started The Series, they were already in game shape unlike their opponents.
A very eloquent speaker, Dryden was asked to comment Phil Esposito’s speech which many saw as a turning point in that series and he told us that the players in the locker room weren’t even aware about the speech until they saw it later on TV. The Canadian fans were annoyed with their stars, thinking they didn’t care about that series and that was why they were getting beaten by the Russians, but that speech was a sign that they did care, and they were annoyed just as much as every single one of the 16 million Canadians that were watching the games.
Finally as a man who played both in The Series and in the greatest game ever played (a new years eve battle between the Canadiens and the Soviet Red Army on December 31st, 1975) , Dryden said that the significance of The Series was much bigger since this is when hockey changed, when the world realized that they could compete with Canada and that it wasn’t just their game.
I didn’t watch The Series, but I can assure you that this interview made me want to know more about it so as the summer wraps up and in the run up to training camp, I know what I’ll be reading: The Series.
Le légendaire Ken Dryden est un auteur émérite et au fil des ans, il a signé plusieurs gros vendeurs, le gardien devenu avocat a définitivement un don quand vient le temps de s’exprimer. Si vous n’avez pas encore l uses livres, je vous suggère fortement de mettre “The Game” et “Game Change” en pole position sur votre liste de lecture. Si vous les avez déjà lus, il est temps de vous mettre à son tout dernier opus: The Series: what I remember, what it felt like, what it feels like now. Le bouquin a été lance hier et la maison d’édition de Dryden a décidé de donner accès à une séance de questions-réponses avec l’auteur à ceux qui avaient acheté la version autographiée.
Bien que finalement, ce soit devenu une entrevue menée par l’animateur plus qu’une séance de question réponse, ce fu tune discussion d’une heure des plus intéressantes à regarder. Bien sûr, vu le sujet du livre, l’entrevue était centrée sur la Série du siècle de 1972. Je n’étais pas née quand celle-ci s’est déroulée mais j’ai entendu de nombreux récits sur le sujet et d’entendre Dryden en parler était fascinant.
L’ancien gardien a commencé par expliquer à quel point le hockey était différent en 1972. À cette époque, le Canada trônait au sommet du sport, près de 95% des joueurs de la LNH étaient des Canadiens et le reste du monde savait que le hockey était le sport du Canada. Cependant, quand la série s’est mise en branle et que les représentants de l’unifolié se sont fait humilier dans une défaite de 7-3 au premier match, ce fut un choc, pas seulement pour les partisans mais aussi pour les joueurs. Il y a 50 ans, la couverture médiatique était moins intense, il n’y avait pas de journal ou d’émission de radio du dimanche pour disséquer sous un microscope ce qui venait de se passer et un Dryden abasourdit était bien content de se terrer dans sa chambre d’hôtel et de prétendre que rien n’était arrivé…du moins jusqu’au moment où il a dû se rendre à la pratique pour le match numéro 2 bien sûr.
Pour Dryden, le problème était que les Canadiens avaient l’habitude de jouer au hockey pour 7 mois et de relaxer pendant la saison morte. Ils se présentaient au camp d’entrainement au poids ideal et se remettait en forme pour jouer pendant le camp mais ce n’était pas le cas pour les soviétiques. L’URSS a commencé à jouer au hockey après la 2e guerre mondiale et comme dans tout, le pays voulait être au sommet, être les meilleurs et pour ce faire, ils ont décidé de jouer au hockey 11 mois par an et pas 7. Quand la Série a commencé, les joueurs soviétiques étaient prêts à compétitionner, contrairement à leurs adversaires.
Un orateur très éloquent, Dryden s’est fait demander de commenter le discours de Phil Esposito que plusieurs voient comme le point tournant de la Série et il nous a dit que les joueurs dans le vestiaire n’étaient pas au courant , ils n’avaient pas eu vent du discours avant de le voir plus tard à la télévision. Les partisans canadiens étaient frustrés contre les joueurs, pensant que les joueurs ne la prenaient pas au sérieux et que ça leur était égal de se faire battre par la machine rouge, mais ce discours était la preuve que les vedettes du Canada tenait à cette série, elles tenaient à gagner et qu’elles étaient tout aussi contrariés que les 16 millions de fans canadiens qui regardaient chacun des matchs.
Finalement, Dryden qui a joué dans la Série du siècle mais aussi dans le meilleur match de l’histoire (une rencontre au sommet entre les Canadiens de Montréal et l’Armée Rouge le 31 décembre 1975), nous a dit que l’impact de la Série était tellement plus grand puisque ce fut un point tournant dans l’histoire du hockey. C’est le moment ou le reste du monde a réalisé que le sport n’appartenait pas seulement aux canadiens, qu’il pouvait compétitionner et leur donner du fil à retorde.
Je n’ai pas vu la Série mais je peux vous assurer que cette entrevue a piqué ma curiosité et m’a donné le gout d’en apprendre plus sur le sujet je sais donc ce que je ferai pour la fin de l’été et le dernier blitz avant le camp d’entrainement, je lirai The Series.