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Does Price Deserve the Rafters? |
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A little over 2 years ago, I wrote about retired numbers when it came to the Montreal Canadiens and said that the prerequisite for getting that honor was to have at least won a Stanley Cup and that I was fine with that standard. Since then, though, I’ve had a change of heart. Carey Price hasn’t won a Stanley Cup, but when all is said and done, I do believe he deserves to see his number 31 raised to the rafters.
Why? Well, first and foremost, he’s the goaltender who has won the most games in the team’s history and that’s saying a lot considering how many tremendous goaltenders have worn the Bleu, Blanc, Rouge. Here, some will say that he only reached that mark because he played for the team longer, but I believe that’s a weak argument at best.
Playing goal for the Montreal Canadiens is just about the most high-pressure job there is, sticking it out for that long through hell and high waters is quite a feat. Even Patrick Roy lost it under the pressure once, raised his arms to the sky as he was applauded in jest and proceeded to ask for a trade. Carey Price did not do that, no matter how the fans treated him, even when he himself raised his arms to the sky when he received the same treatment Roy did.
Furthermore, Price has been the face of this franchise for the best part of the last 15 years and while does not automatically mean you deserve to be treated as a legend; it should still count for something. Here, there will be some who will tell me that if that counts, then Saku Koivu should also have his jersey retired but I don’t believe so. On top of being the face of the franchise, Carey Price was also the very definition of excellence in net in the NHL. I’m not the one saying it, both the media (through their trophy votes, he’s got a Vezina, a Jennings, a Ted Lindsay, a Masterton and a Hart trophy to his name) and the players are. For 3 consecutive years, the NHLPA poll elected Price as the top goaltender in the game, who knows better than the guys who must play against the man?
Also, you only have to go back a couple of years in time to realize Price’s impact on the game, back when the Canadiens were invited to the playoffs play in tournament. There was quite a bit of uproar about them taking part in the tournament and not because the team was feared, but because Carey Price was. It was widely known that a dialed in Price could win a series all by himself and if you ask Sidney Crosby and co. how the Penguins were bounced from the playoffs’ bubble, he’ll likely only have to use 2 words: Carey Price.
I’ve written not so long ago that what went wrong with the Price era of the Canadiens was the way the team was built around him, focusing on the defense solely and forgetting that you needed to score goals to win. Because of that approach, the Canadiens wasted the career of a legendary netminder and prevented him from etching his name on the Stanley Cup, will they dare to rob him of the ultimate nod to his career? I truly hope they won’t, the man has given everything to this team, his talent, his dedication, and his health it’s time for them to give back.
Il y a un peu plus de 2 ans, j’ai écrit sur le sujet des numéros retirés chez les Canadiens de Montréal et j’ai dit que le prérequis pour mériter cet honneur devait être d’avoir remporté au moins un Coupe Stanley et que cela m’allait parfaitement. Cependant, j’ai changé d’avis depuis. Carey Price n’a pas gagné de Coupe Stanley, mais quand les livres seront fermés sur sa carrière, je crois qu’il mérite de voir son numéro 31 s’élever dans les hauteurs du Centre Bell.
Pourquoi? Eh bien d’abord et avant tout, il est le gardien qui a remporté le plus de victoire dans l’uniforme de la Sainte-Flanelle et ce n’est pas peu dire considérant les légendes qui ont défendu le filet du Tricolore. Certains diront qu’il n’a atteint cette marque qu’en raison du fait qu’il a disputé le plus de match avec la franchise, mais selon moi, il s’agit là d’un argument des plus faibles.
Garder les buts pour les Canadiens de Montréal est possiblement l’occupation à laquelle le plus de pression est associé, le faire pour tellement d’années à travers vents et marées est déjà un exploit digne de mention. Même Patrick Roy a fini par crouler sous la pression, il a levé les bras au ciel lorsque les partisans l’ont acclamé avec dérision et a demandé une transaction dans la même soirée. Carey Price n’a pas fait ça, peu importe le traitement que lui réservaient les fans, même quand il a goûté à la même médecine que Roy, il a levé les bras au ciel, mais il n’a pas demandé à partir.
De plus, Price a été le visage de la franchise pour la meilleure partie des 15 dernières années et bien que cela ne signifie pas nécessairement qu’un joueur mérite d’être traité comme une légende, ça doit quand même peser dans la balance. Ici, certains me diront que si tel est le cas, Saku Koivu mériterait également de voir son chandail retire, mais je ne le crois pas. En plus d’être le visage de la franchise, Carey Price a également été la définition même de l’excellence à sa position dans la LNH. Ce n’est pas moi qui le dis, mais bien les médias (à travers leurs votes pour les différents trophées, il a un Vézina, un Jennings, un Ted Lindsay, un Masterton et un Hart sur son CV) et les joueurs. Pendant 3 années de suite, il a été nommé meilleur gardien lors du sondage de l’Association des joueurs auprès de ceux-ci. Qui peut mieux évaluer le travail de Price que les joueurs qui ont dû l’affronter année après année ?
De plus, il suffit seulement de regarder quelques années en arrière pour réaliser l’impact de Price sur la ligue, rappelez-vous les séries de 2020 dans la bulle, quand le CH avait été invité au tournoi de qualification. Il y a eu des tollés de protestation et ce n’était pas parce que l’équipe inspirait la crainte, loin de là, c’était parce que Carey Price à son meilleur pouvait facilement remporter une série à lui seul et si vous demandez à Sidney Crosby et cie pourquoi les Penguins se sont fait sortir des séries dans la bulle, ils n’auront qu’à dire 2 mots : Carey Price.
J’ai écrit il n’y a pas si longtemps que le problème avec l’ère Price des Canadiens était la façon dont l’équipe avait été bâti autour de lui, en mettant le paquet sur l’aspect défensive en sacrifiant complétement l’attaque. En raison de cette approche, l’équipe a gaspillé la carrière d’un gardien légendaire et l’ont empêché de graver son nom sur la Coupe Stanley, est que l’organisation aura également le culot de lui voler ce dernier honneur dans une grande carrière? J’espère vraiment que ce ne sera pas le cas, cet homme a tout donné pour l’équipe, son talent, son dévouement et par-dessus tout, sa santé, c’est au tour de l’équipe de lui donner quelque chose.