Follow me @KarineHains for all updates about the Montreal Canadiens and women's hockey
Edith Piaf sang « Non, je ne regrette rien » but listening to the Habs’ former goaltender today, that could be his theme song. He might have said that he’s not considering retiring right now, but he cannot say that for insurance reasons in any case. As always, Carey Price seemed calm and collected as he answered every single question, and he was even philosophical saying “There’s not a single kid out there who wouldn’t give everything to be where I am today. Knowing what I know now and what it would cost me, would I do it all over again? Yes, I would absolutely”.
Right now, Carey Price’s sole goal is to lead a pain free life. He wants to be able to go up and down the stairs with his kids in his arms without hurting. What is he doing to get to that point? Well, he’s continuing his rehab which so far has not been successful. He’s still holding out hope though, he’s spoken to other people who’ve told him that it took up to a year for them to feel normal again.
In his quest to get well, Price has consulted the Canadiens’ doctors, doctors in Pittsburgh and in New York and another operation was suggested to him but it’s quite an intrusive surgery. In a nutshell, they would take cartilage from his bones and put it in his knee where the cartilage is pretty much gone. It’s a risky procedure with about a 50% success rate and Price said that if he needed it to get some kind of quality of life, he would try it, but he doesn’t need it as thing stand and he’s not willing to take that gamble.
Asked if he could pinpoint where it all started to go wrong with his knee and if it was the Kreider incident, Price refused to lay any blame at Kreider’s door: “To be honest, I think it all started when I was 8 years old, it’s a degenerative effect. I’ve had ankle issues, knee issues, hip issues and when you get to a certain age, your body just doesn’t heal as well”. When asked if he would stick around the team, the netminder explained: “It’s weird being injured and out for a long time. You feel part of the team but not part of the team at the same time. I don’t want to stick around here and use up their resources getting in the regular players’ way. I respect their space, resources and time.” In other words, the man who once took so much space on and around this team knows that he’s not owned it anymore. He doesn’t play, so he doesn’t want to monopolize the resources of the team and that’s just a testament to what kind of person Carey Price is.
Obviously, he feels that going from the Stanley Cup final to sitting there today is frustrating, it’s been an emotional rollercoaster for him but he’s grateful that every single fan he has interacted with has been incredibly positive. For him, the possibility that it’s all over is something you need to digest, there’s still hope that a miracle could happen. He also adds that he hasn’t given up hope of winning a Stanley Cup in some capacity one day. For now, getting back on the ice would be a risk for him, he absolutely cannot train at a professional level. When and if he gets pain free, he might consider it then but for now, his goal is just to be pain free.
I have nothing but admiration for Carey Price. The man is not sour that his career has in all likelihood been cut short by injuries, he’s grateful for what he’s had and if he could do it all again, he would go ahead and pay the price again. That tells you everything you need to know about the kind of competitor he is and how hockey was his one true passion. I truly hope he enjoys his after career with his wife and kids and that he keeps his positive outlook on life. Thank you for the memories, Carey.
C’est Edith Piaf qui chantait « Non, je ne regrette rien » mais en écoutant Carey Price aujourd’hui, ce classique pourrait être sa chanson thème. Il a bien dit qu’il ne considère pas la retraite présentement, mais il ne peut pas le dire pour des raisons d’assurances présentement de toute façon. Comme toujours, il était calme et composé en répondant à chaque question, il était même philosophique : « Il n’y a pas un seul enfant qui ne donnerait pas tout ce qu’il a pour être là où je suis aujourd’hui. Si j’avais su ce que je sais aujourd’hui, ce que ça allait me coûter, est-ce que je referais tout ? Oui, absolument”.
Pour le moment, le seul but de Carey Price est de pouvoir vivre une vie sans douleur. Il veut pouvoir monter et descendre les escaliers avec ses enfants dans ses bras sans avoir mal. Que fait-il pour atteindre ce but présentement ? Il continue sa réadaptation même si c’est sans succès jusqu’à maintenant. Il garde encore espoir toutefois, il dit avoir parlé à certaines personnes qui ont subi la même blessure et que ça leur a pris jusqu’à un an pour se sentir normal de nouveau.
Dans sa quête pour retrouver la santé, Price a consulté les médecins du CH, des docteurs à Pittsburgh et d’autres à New York et une autre opération a été suggéré, mais c’est une procédure à la fois intrusive et risquée. En résumé, il s’agit de prendre du cartilage de ses os et de le mettre là où le cartilage de son genou est à toutes fins pratiques inexistant. C’est une procédure très risquée qui a un taux de succès d’environ 50% et Price a expliqué qu’il considérerait cette opération s’il en avait besoin pour améliorer sa qualité de vie, mais ce n’est pas le cas présentement et il ne veut pas prendre ce risque.
Quand on lui a demandé s’il pouvait dire quand les choses s’étaient mises à mal tourner pour son genou et si c’était lié à l’incident Kreider, Price a refusé catégoriquement de le blâmer: “Pour être honnête, je crois que ça a commencé quand j’avais 8 ans, c’est un effet dégénératif. J’ai eu des problèmes de chevilles, des problèmes de genoux, des problèmes de hanches et quand tu arrives à un certain âge, ton corps ne guérit juste plus aussi bien”. Quand on lui a demandé s’il resterait dans l’entourage de l’équipe, le gardien a expliqué: “C’est étranger d’être blessé et d’être sur la touche pour longtemps. Tu te sens comme si tu faisais partie de l’équipe d’une certaine façon mais pas d’une autre façon. Je ne veux pas être dans les parages, utiliser les ressources de l’organisation et nuire aux joueurs actuels. Je respecte leur espace, leurs ressources et leur temps.” En d’autres mots, l’homme qui autrefois prenait tellement de place sur et autour de l’équipe sait que ça ne lui est plus du. Il ne joue pas et il ne veut pas monopoliser les ressources de l’équipe et c’est une preuve du genre de personne qu’est Price.
Évidemment, il dit que d’aller de la finale de la Coupe Stanley a être assis là aujourd’hui c’est frustrant et il a vécu une montagne russe d’émotions, mais il est très reconnaissant que tous les fans avec qui il a interagi ont été tellement positif. Pour lui, la possibilité que tout soit terminé est quelque chose qu’il faut digérer, il a encore espoir qu’un miracle pourrait de produire. Il ajoute quand même qu’il n’a pas abandonné l’espoir de remporter une Coupe Stanley un jour d’une façon ou d’une autre. Pour l'instant, retourner sur la glace serait un risque, il ne peut tout simplement pas s’entraîner comme un athlète professionnel. Quand ou s’il arrive à vivre sans douleur, il pourrait y repenser, mais pour le moment, le but est tout simplement de vivre sans douleur.
Je n’ai que de l’admiration pour Carey Price. L’homme n’est pas aigri par le fait que sa carrière a selon toute vraisemblance été écourté par les blessures, il est reconnaissant pour ce qu’il a reçu et s’il pouvait tout recommencer, il le ferait et paierait le prix de nouveau. Ça vous dit tout ce que vous devez savoir sur le genre de compétiteur qu’il est et le fait que le hockey était vraiment sa passion. J’espère vraiment qu’il profitera de son après carrière avec sa famille et qu’il conservera sa vision positive de la vie. Merci pour les souvenirs Carey.