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Denis Interviews St-Louis

February 28, 2022, 8:15 PM ET [230 Comments]
Karine Hains
Montreal Canadiens Blogger • RSSArchiveCONTACT
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Martin St-Louis wasn’t too keen on talking to journalists when he was a player, in fact, François Gagnon even said that he was almost uncomfortable when he had to talk to him back then. Last night on Tout le monde en parle, St-Louis explained that back then, he found it hard to have to come out of a game and talk to the media while he was still in his head following an intense game. Nowadays, he finds it much easier to go from coaching a game to talking to reporters and he looks like he enjoys it to be honest. While Dominique Ducharme used to look like a deer in the headlights in front of reporters, St-Louis looks calm, confident and at ease but still sports his intense gaze. Here’s the breakdown of what he said to Marc Denis tonight.

St-Louis explained that when he retired from the game, he wanted to spend some time with his family but now, he was ready to come back to hockey. A few years back, Tortorella called and asked if he could help remotely and he did and went there every 2-3 weeks for a few days, but being an all-in kind of guy, he felt like it wasn’t enough. When Hughes was named GM he thought, well, that’s the kind of guy who could make me take the plunge. He’s known Hughes for a very long time, they’ve always spoken hockey and they used to coach against each other once he retired. It’s enjoyable to talk hockey with a guy who knows his stuff and so when he called to ask him to coach the Habs, it didn’t take long for the passion to lit up inside of him.
St-Louis adds that playing hockey you learn a lot of things, you’re passionate about the game and you learn lots from different people and teaching is another kind of passion. He wants to teach players, that’s important to him. For him, the biggest challenge is to put a culture in place, once its there, it takes care of itself. He had all kind of coaches, Brian Sutter, Alain Vigneault, Torts, John Cooper, Guy Boucher even Barry Melrose for a few games they all had qualities he respected and now, he looks back on all those experiences to find the answers, answers are everywhere, you just need to find them, and he’s always been good at finding them.

Everything he went through made him the man he is today. Being in the minors, being on the 4th line, not being on the PP, the expectations aren’t the same. he used to be comfortable with being the underdog but going from being a good player to being a superstar, that was tougher, there were big expectations. When he signed that big contract, he struggled a bit with it, that first year, it was though. He missed not being the underdog. He knows that experience made him more ready to be in the role he’s in today. He’s no longer an underdog, if he’s not the guy, he's not the guy and he doesn’t mind, because he’s got a good life outside of the game.
He's not intimidated because it’s the Habs, he grew up here, it was his team. He doesn’t coach the logo, he coaches the players, he speaks, he helps, he teaches the same thing to them all with respect and work and that applies to 14-year-old kids and NHLers alike. He’s himself and he’s comfortable with who he is.

Back in 2014 in the Conference final, he was mentally numb after losing his mother, it was a shock, he didn’t have time to stop and take it in, they were in the playoffs and that helped him and his family cope with the devastating news. He was planning his mom’s funeral and since they played against the Habs, he was able to have it in between two games and the whole team could come. That was great since he had only been there for 2 months. The Habs were great as well, they sent Guy Lafleur and Réjean Houle and that meant a lot to his dad. There were so many emotions all at the same time, happy, sad, mad all in one. He had lost his mother, but he scored the OT series clinching goal, hockey helped him get through it all.

There is a challenge coming but everything will be put into place gradually, how will it all work together, how will we all work together? What impact will it have in the room? He states that he needs to continue doing what he’s doing with the guys who will be here. The more they move forward, the less he’ll have to teach, the players know it’s on them, it’s their responsibility they are in control, you can guide them, but it’s on them.

When he first got to the Bell Centre, he went behind the bench, on the ice, he was so happy, so flattered. He’s a confident guy but there’s a small part of him that’s a bit scared, just like he was scared to go in the corners to get the puck, but he still went. Philosophically, he says you don’t control that, it’s there in your head and even though you are a bit scared you give your all. He has a big challenge ahead, but he’ll give it his best and I don’t think it would be wise to bet against him.



Martin St-Louis n’était pas un fan de parler aux journalistes quand il était un joueur de hockey, en fait, François Gagnon a même dit que de lui parler le rendait mal à l’aise quand il devait s’entretenir avec lui à cette époque. Hier soir à Tout le monde en parle, St-Louis a expliqué que pendant sa carrière de joueur, il trouvait ça difficile de terminer en match intense et de se mettre en mode interview tout de suite après. Aujourd’hui, il trouve qu’il est beaucoup plus facile de passer de coacher un match à parler aux médias et pour être honnête, il a même l’air d’aimer ça. Alors que Dominique Ducharme avait tout simplement l’air d’un chevreuil dans les phares d’un camion devant les journalistes, St-Lois a l’air calme, confiant et à l’aise mais il a toujours cette intensité dans le regard. Voici ce qu’il avait à dire à Marc Denis ce soir.

St-Louis a expliqué que quand il a pris sa retraite du hockey, il voulait passer du temps avec sa famille, mais maintenant, il était prêt à revenir au hockey. Il y a quelques années, quand Tortorella lui a demandé de lui donner un coup de main à distance, il l’a fait et il se déplaçait aux 2-3 semaines, pour quelques jours. Mais comme il est du genre à aimer s’impliquer complétement et se dédier à la tâcher, il avait l’impression que ce n’était pas suffisant. Quand Hughes a été nommé DG en revanche, il s’est dit, voilà un homme qui pourrait me faire faire le grand saut. Il connait Hughes depuis longtemps, ils ont toujours discuté hockey et ils s'affrontaient derrière le banc au hockey mineur après sa retraite en tant que joueur. C’est agréable de parler hockey avec un gars qui sait de quoi il parle et quand il l’a appelé pour lui demander de devenir le coach du CH, la passion s’est immédiatement allumée en lui.

St-Louis ajoute qu’en jouant au hockey, tu apprends plein de choses et tu les apprends de toute sorte de personnes et qu’enseigner est une autre sorte de passion. Il veut enseigner aux joueurs, c’est important pour lui. Selon lui, le plus gros défi c’est de mettre la bonne culture en place, une fois qu’elle est établie, les choses se placent d’elles-mêmes. Il a eu toute sorte d’entraîneurs; Brian Sutter, Alain Vigneault, Torts, John Cooper, Guy Boucher et même Barry Melrose pour quelques matches, ils avaient tous des qualités qu’il respectait et maintenant, il se tourne vers ses expériences passées pour trouver des réponses, les réponses sont partout, il suffit de les trouver et il a toujours été doué pour ça.

Tout ce qu’il a traversé à fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui. Être dans les mineures, sur la 4e ligne, ne pas être sur le jeu de puissance, les attentes ne sont pas les mêmes. Il était confortable en tant que négligé mais de passer de bon joueur à joueur étoile, ça c’était plus difficile, il y avait de grandes attentes. Quand il a signé son gros contrat, il a eu de la difficulté à s’adapter, cette première année, elle a été difficile. Ne pas être le négligé lui a manqué. Il sait que cette expérience l’a bien prépare pour le rôle dans lequel il se trouve aujourd’hui. Il n’est plus le négligé, mais s’il n’est pas l’homme de la situation et bien il n’est pas l’homme de la situation et c’est tout, ça ne le dérange pas comme il a une bonne vie hors du hockey.

Il n’est pas intimidé par le fait qu’il dirige les Canadiens, après tout il dirige les joueurs et non pas le logo, il parle, il aide, il enseigne, de la même façon pour tous, avec du respect et du travail et ça s’applique autant aux jeunes de 14 ans qu’aux professionnels de la LNH. Il est lui-même et il est confortable avec qui il est.

En 2014 lors de la finale d’association, il était abasourdi mentalement après la perte de sa mère, ce fut un choc, il n’a pas eu le temps de s’arrêter et de l’absorber car il était en série, le fait d’être dans les séries les a aidés lui et sa famille à composer avec la terrible nouvelle. Il planifiait les funérailles de sa mère et comme il jouait contre le CH, il a pu le faire entre deux matchs, et toute son équipe a pu venir. Cela a vraiment aidé à son intégration dans l’équipe lui qui n’était avec les Rangers que depuis 2 mois. Les Canadiens ont été très bien aussi, ils avaient envoyé Guy Lafleur et Réjean Houle et ça a été très apprécié par son père dont c’était les idoles. Il a vécu tellement d’émotions toutes en même temps, heureux, triste, fâché, tout à la fois. Il avait perdu sa mère, mais il a marqué le but gagnant de la finale d’association en prolongation, le hockey l’a vraiment aidé à passer à travers tout ça.

Oui, il a un défi devant lui, mais tout se mettra en place progressivement, comment est-ce que les pièces du casse-tête s’emboiteront-elles ensemble ? Quel impact est-ce que ça aura dans le vestiaire ? Il dit qu’il devra simplement continuer de faire ce qu’il fait présentement avec les joueurs qui seront toujours là. Plus ça ira, moins il devra enseigner cependant, les joueurs savent que c’est leur responsabilité, ils sont en contrôle, il peut les guider, mais ultimement, c’est leur responsabilité de bien faire.

Quand il est arrivé au Centre Bell, il est allé derrière le banc, sur la glace, il était heureux, flatté. C’est un homme confiant, mais il y a tout de même une petite partie de lui qui a peur, tout comme il craignait d’aller chercher la rondelle dans les coins, mais il y allait quand même. Philosophe, il dit qu’on ne contrôle pas ça, et même quand tu es effrayé, tu donnes tout ce que tu as. Un grand défi se dresse devant lui, mais il donnera tout ce qu’il a et je crois qu’on serait mal avisé de parier contre lui.

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